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Francb​â​tards (album)

by Francbâtards

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1.
L'arbre dans la terre, prend de l'eau, donne de l'air L'Homme pollue l'air, vole l'eau, viole la terre. Difficile de croire, en nos dirigeants, ciboire Qui nous laissent croire Que nos mines et nos forêts, véritables mines d'or Sont bien exploitées, et bien exploitables Par ces exploiteurs américains, ou américanisés Qui sont non-taxés et non-imposés, Qu’on laisse profiter, qu'on laisse s'engraisser. Ils utilisent la sous-traitance Question de malveillance Ils polluent sans surveillance Exploitent avec incompétence, car sans pénitence Préfèrent s'en mettre plein la panse Ils digèrent nos ressources Comme ils le font avec l'eau de source Ils font ça à la course Question d'avoir du lousse Et d'avoir tout détruit Avant qu'on ait réagi, à toutes leurs conneries Qu'ils préfèrent faire ici! (*) Maronèr, malokèr, dann RMI mâle oki. Fin d'mwa nou lé oki Liberté, maléré, komandèr sa malèr Simagré arété, Bann pésèr mavouzé bann plantèr rèt atèr. Sèt an tèt i antèt, bann rékin malonète Sèt an ké vite i pèt. Lé pa bon mé nou asèt mèm. Nou lé révolté mé nou kasèt mèm. Twé na pi larzan mé ti dépans mèm, To la fin' obèz mé ti manz mèm. Car ici, ils ne paient pas pour les dégâts Préfèrent dégâts r'pires Laissant la dette écologique Au peuple dans la mire. Car les trous sont ici Comme dans Trou Story C'est une True story Ce n’est pas une Toy Story. Les politiciens jouent ici Leurs enveloppes fructifient Tant que le peuple d'ici Préfèrera Loft Story Nos ressources seront détruites L'arbre dans la terre, prend de l'eau, donne de l'air L'Homme pollue l'air, vole l'eau, viole la terre. (**) Minui, mi mars dann somin Fénwar fé pèr amwin, Anplis parey in ga kasèt derièr pié d'tamarin. Ala li sort' li di amwin : "Done kaskèt, baskèt, téléfone, le fric aboul." Ui té marmay fo fé tansion lé ga na kagoul, Mé riskap cé li na plis pèr ké ou. Riskap la misèr kapay son kèr pou zèt sa dann somin. Lo système la gayn ali, riskap li va gayn amwin, Dann son min na in fizi, dann lé mièn rienk in zwin. I pous, mi ras, i sèk, mi trouss Alala mi touss i déstrès la frouss. Vèy si vi virvol anlèr, zoli flèr Man vi va vang vitman, dési varang la tèr. Alon varanguèr ! Alon vol volèr ! Koman papang, kapay tang. Koman la sann, i arsèrv i arflanm. Koman lodèr l'ylang la lir mon lang kosé, Koman bann fanm kapay ton kèr trann sofé. Sofé, sofé, sofé. Koman solèy bondié dési gran matin rozé. Les ressources vitales, terre, eau et air, Ne sont plus disponibles pour moi et mes frères. Le capitaliste a capitalisé. Il ne faut pas capituler, à la capitalisation, Refusons l'uniformisation! Ils contrôlent l'information, Veulent faire de la formation Par internet, les journaux et la télévision Refusons la formalisation! Car si pour eux c'est la seule possibilité Et que ce n’est qu'une formalité. Je propose de se former Et d'être prêts et engagés Pour ne pas se faire manipuler Par les nouvelles royautés! (***) Mi artrouss, ti touss Ton léspri i pouss. Mounwar fo lévé, Alon plant sa dans la brouss ! Soman vèy, si vi va chap atèr petit frère. Bonpé i zalouz, i abiz, Ton kèr i mavouz. Na in pé i taz, aprésa i raz koko. Mé to la fin alé, on zié i plèr rouz. Koman bann zarmé ral si bann zèn. Koman gro bidzé i ramèn la pèn. Koman pou la santé ti anval kasé brilé. Koman la sèn télé tass la sèn dan ton pié. Brilé, brilé, brilé. Koman solèy bondié dési in landmin kasé. x2 To la mèt léfé, To la mèt léfé kasé ! L'arbre dans la terre, prends de l'eau, donne de l'air. L'Homme pollue l'air, vole l'eau, viole la terre. __________________________________________ * Maronèr° mal au cœur RMI, hommes fauchés, Liberté, malheureux. Les dirigeants et leur malheur. Arrêtez les simagrées. Les pêcheurs délaissés et les planteurs la risée. Ceux en tête s'entêtent, des requins malhonnêtes. Ceux en queue vite s'essoufflent. Ce n'est pas bon mais on achète quand même, On est révoltés mais on se cache quand même, Tu n'a plus d'argent mais tu dépenses quand même, Tu es déjà obèse mais tu manges quand même. °Esclaves qui fuyaient l'oppression pour s'établir dans la nature réunionnaise. (Cf. Kaf Maron) ** Minuit, je marche dans la rue. L'obscurité m'effraie, En plus on dirait qu'un mec se cache derrière le tamarinier. Il surgit puis me dit : "Donne! Casquette, baskets, téléphone et le fric aboule!" Il faut faire attention aux mecs cagoulés, Mais peut-être qu'il a plus peur que toi. Peut être que la misère s'est emparée de son cœur Pour le jeter dans la rue. Le système l'a eu, peut-être que lui m'aura, Dans sa main il y a un fusil Et dans la mienne juste un joint. Ça pousse, j'arrache, ça sèche, je roule, Et la je tousse, ça déstresse la frousse. Prends garde! Si tu virevoltes en l'air, jolie fleur. Mais vis, va vite flâner sur la varangue de la Terre. Allons varangueurs! Allons voler les voleurs! Comme le papangue qui attrape le tangue. Comme la cendre, qui renaît et flambe à nouveau. Comme l'odeur de l’ylang a lu sur mes lèvres, Comme les femmes qui saisissent ton cœur qui chauffe. Chauffé, chauffé, chauffé. Comme le soleil de Dieu, sur la rosée à l'aube. *** Je roule encore, tu tousses Et ton esprit pousse. Il faut se lever, Allons planter ça dans la brousse. Par contre prends garde, Si tu tombes petit frère! Beaucoup jalousent puis abusent, Et ton cœur déteint. Il y en a qui te bourrent le crâne, Et ensuite te le rasent. Mais tu es déjà parti, tes yeux pleurent rouge. Comme les armées qui embobinent les jeunes. Comme les gros budgets qui annoncent la sentence. Comme pour ta santé tu avales des cachets, brûlés. Comme les chaînes de télé t’enchaînent les pieds. Brûlé, Brûlé, Brûlé. Comme le soleil de Dieu sur un lendemain cassé. Tu te défonces aux cachets, maintenant tu encaisses.
2.
Rude Boy 04:52
(*) La di amwin koma la vi terla lé tro malizé Na in pé man le zo Koméla i prétan détrwa lé traumatizé Forstan gayn kouto dann do Rude boy rude girl reggae (x2) Ne sois pas fâché, ne sois pas frustré il ne faut pas être traumatisé Il y a encore de bonnes personnes, Des gens qui jouent et sourient. Chante la vie jette l'ennui, Ne sois pas envieux. On vit bien mieux ainsi On vit bien mieux assis là-haut. On vit bien mieux ainsi. On vit bien mieux assis là-haut. (**) Mi krwa nou lé kapab gard zanimo zéléman anmayé Koman in piè d'bwa ek delo Kan nou va tir dan lo kèr sa zizman anmaré Nou ossi nou sra bo Rude boy rude girl reggae (x2) No te enfandado No te frustrado No queda traumatizado Rude boy rude girl reggae (x2) ____________________________ * On m’a dit qu’ici la vie est trop difficile. Certains mangent les os. Maintenant on dit que d’autres sont traumatisés A force de coups en traître. ** Je crois que nous sommes capables de voir la vie connectée entre éléments et vivants. Comme un arbre et l’eau. Quand nous enlèverons des cœurs les jugements trop ancrés, Nous aussi nous serons beaux.
3.
Bonsoir et bienvenus à ce bulletin spécial des Francbâtards. Attention, nos informations servent à informer. En effet, nous nous donnons le mandat D'informer, mandater, constater Notre constat est loin d'être à l'amiable Constat d'infraction Des grandes sociétés aux budgets qui dépassent l'entendement Où le riche écrase le mendiant Dans ce monde où seulement 1% contrôle richesses et argent Armés de nos paroles jusqu'aux dents Il est temps de trouver un traitement Nous n'accepterons plus jamais leurs agissements. Certains sont en train de se défendre Je suis tenté de dépeindre Ceux qui sont en train de tout prendre Ils ont tenté de nous feindre Pour quelques comptes à rendre, Soi-disant plus rien à craindre Il ne nous reste plus qu’à attendre Gentiment et sans se plaindre. Mais avant que l’on ne donne un prix à tout Il faudra à tout prix jouer l’atout De notre quantité, de nos qualités Face à l’austérité qui jamais ne s’est tue Tantôt prête à tout Tantôt que feras-tu si elle te jette au trou ? Et tous les enfants grandissent dans ce monde déprimant dément Plein de mensonges, de démons, Qui les démantèlent, les démontent. Il faudra leur dire que dans un film d’action, aucune morale quasiment. Que la beauté ne correspond pas à la pub pour sous-vêtements. Refrain (*) Li la di koma la sé volé i fo li fé Malgré li sa ni fou, lé marké dann son zié. Li la di koma la sé volé i fo li fé Et Malgré li vir fou Dann bor somin dobout saroy dilo, ziska la mèr va koulé Dann bor somin dobout saroy dilo, saroy dilo salé (**) Zot i lav zot min sanm nout pléré La di suiv lo pa mé si ti vé pa Konsidéré danzéré tilé Koman Lumumba sinon Shankara Zot i lav zot min sanm nout pléré La di suiv lo pa mé si ti vé pa Konsidéré danzéré tilé Koman Kuti Fela, Gandhi, Mandela Corruption ouvertement correcte Esclavagisme accepté Tant que discret et éloigné Maître du monde de la médiocratie de la médiacratie De la nouvelle aristocratie Rois et reines payés Par notre quête de grandeur Par notre quête de bonheur Brisons ces traîtres en costards, car il sera bientôt trop tard Sais-tu ce que le FMI et la Banque Mondiale font au Ghana ? Ils ont interdit la rizière locale et privatisé l’eau. Les prix vont hisser quant à l’usage de l’eau, Mais cela profite à qui importer du riz dans le pays. Sais-tu ce que la France et les Etats Unis font au Mali ? Apparemment un super plan pour contrer les Chinois. S’accaparer le travail du temps sur une pierre qui brille, Pense au Canada, au RDC, au Rwanda. L’occident tend à inciter les pays fragiles. Insistants occupants, ou explosion d’une guerre civile. Mains-mises, alliances, pactes, traque, trahison, Petit homme braque une banque et le jette en prison. (***) Non la pokor fini dann Gaza. Mé sa banna lé gazé I taz i raz i gaz pou larzan. Dawar zot mèm défazé. Kan ti tyinbo domoun an ba Pli fasil po twé kontrolé Sa mèm nou kour dérièr larzan Sa mèm nou yèm gard télé. Ils ont de bons outils, contrôlent, hypnotisent Illuminent vos pensées Ne pensez pas qu'ils ne savent pas Ne pensez pas qu'ils ne veulent pas Beaver Club et Sagard ne sont que deux exemples répertoriés De ce qui doit être montré ( Ziska kan sa viré, ziska tan saviré) Il est temps de s'informer. Ne pensez pas qu'ils ne savent pas Ne pensez pas qu'ils ne veulent pas Ne pensez pas qu'ils ne peuvent pas Nais, vieillis, meurs et vis, trahis, contrôle, illumine et détruis. (****) Té zèt karkas bèf dann lo Bann vré rékin si la tèr I débat i soubat an salo Pou sa la vi dann la mèr Sibvansyon i sort pa dann biro Valèr anvolé ek mantèr Sakinn i vèy ryink son bato Rèt pri dann filé profitèr Refrain Je me questionne sur la maladie du SIDA Longtemps déjà, nombreux sont ceux qui subissent l’incident. Ainsi donc, tâchons de ne pas devenir aussi cons Que ceux qui disent qu’en Afrique les faits sont coïncidents. Alors décidons que ceux qui doivent être jugés le soient. Et d’ici là forgeons notre esprit dissident, Ne semons pas les selles de l’information Mais plutôt celle scellée, qui plus-est pour une raison. Ensemble sortons de la fiction L’enjeu est de taille, nous formerons la faille Celle qui emmènera la fission, Fiers et solides comme la maille. (*****) Ziskakan sa viré Ziska tan saviré Mé koman tout’ domoun sar fé Si sakinn i batay son koté. Ne pensez pas qu'ils ne savent pas Ne pensez pas qu'ils ne veulent pas Ne pensez pas qu'ils ne peuvent pas Ouvrez vos yeux ! ________________________________ * Il avoue que le vol est sa dernière solution, Et même s’il devient fou. C’est écrit dans ses yeux. Il avoue que le vol est sa dernière solution, Et même s’il devient fou. Debout, sur le bord de la route il porte l’eau, Jusque la mer elle coulera. Debout, sur le bord de la route il porte l’eau, Il porte l’eau salée. ** Ils lavent leurs mains avec nos larmes. Ils ordonnent de suivre le pas, mais si tu refuses Tu seras considéré dangereux, Comme Lumumba ou Sankara. Comme Fela Kuti, Ghandi ou Mandela. *** Ce n’est pas encore fini à Gaza. Mais ces gens sont fous De convaincre, raser et gazer pour l’argent et le pouvoir. Ils vivent dans un autre monde. Quand tu maintiens les autres dans la misère C’est plus facile de les contrôler. C’est pour cette raison que nous courrons derrière l’argent, C’est pour cette raison que nous sommes captivés par la télévision. (Jusque quand allons-nous virer ? Jusque chavirer) **** Ils jetaient les carcasses de bœuf dans l’eau. Les vrais requins ont sur terre, Il débattent et se battent comme des salops Pour la vie au fond des mers. Les subventions ne voyagent qu’entre bureaux. Les menteurs font s’envoler nos valeurs, Ceux qui ne surveillent que leur petit bateau se feront prendre dans le filet du profiteur. ***** Jusque quand allons-nous virer ? Jusque chavirer. Mais comment allons-nous tous faire, Si chacun se bat de son côté ?
4.
Errance 06:39
Je marche dans la rue Questions plein la tête Pu le temps de faire la fête La vie et ses obligations Pas trop s’faire prendre pour un con Surtout pas par ses patrons. Questions plein la tête Pas savoir quoi faire, trop de truc à faire, Vouloir virer le monde à l'envers c’est pas facile à faire Jamais été capable de me taire, ça commence à être de plus en plus clair. Fak j’marche à la recherche de la compréhension du moment présent, Commence à pu avoir le temps. La vie s’pas juste des bons moments On essaie de profiter pendant que s’t’encore le temps. Questions plein la tête La vie s’pas une quête La réalité c'est un casse-tête S’t’un mal de tête s’t’un mal de fête Le monde sont bêtes s’colissent ben de tes malheurs S’colissent ben de tes ardeurs Ils ne veulent pas vraiment d'un monde meilleur Leur acquis c'est ce qui compte Tant qui ont du cash dans leur compte Se foutre de qui a encore des contes Préfère s’conter des accroires Tout en dépression, mais s’pas grave personne n’en parle Fak’ je prends la musique, la musique comme un médicament La musique, la musique, la musique comme un médicament La musique... comme un médicament. (*) Kozé doré kraz nout fièrté, Dizon la frans na la vérité Partou si la tèr inpliké, Ramas mantèr pou ramas moné. Astèr mwin na pi lo kor pou fé lo fièr Va aprann amwin alé fé la guèr Tir si mon frèr dan la mizèr Astèr mon tousèl mi bril an anfèr Ou dann simetièr si ti préfèr Mistèr, mi ère RMI pa volèr mi lé Viré direksyon la rivièr Rièr, prièr mi fé. Kilé delo la mèr koté mon kèr Salé, sélé, silé tro tar skizé, Défwa mi rèv kan fo mi lèv. Koz nou ral si in koukoun détrwa sa di lé ga lé gazé. Kissa lé, amwin lé, si mi lé zot tout’ ilé Si mi lé zot tout i lé Si vi lé nou’tout i lé Funky ska! J'ai longtemps erré dans les dédales musicaux Français, québécois et internationaux J'ai même étudié la musicologie Et chaque jour je pratique ma musique au logis Mais la question du fric dans la musique n'est pas logique, y'a comme un hic Alors tu vitupères, mais c'est ta vie que tu perds Donc laisse faire l'oseille et exerce tes oreilles car Si tu persévères et perces, Sévère sera l'impact de tes vers sur tes pairs, mon frère. À chacun sa technique Pour ne faire qu'un avec la musique À chacun sa formule secrète Pour concocter l'élixir parfait À l'attention des faux-jetons qui, À la moindre occasion donnent à tous leur opinion, de cons Et prolifèrent sur Terre la misère intellectuelle Choisis tes amis et tu verras comme la vie est belle. (**) Astèr ke mwin lé mor mi wa byin klèr Tou l’pé d’mantor ek tou l’pé d’mantèr La di kan la pli tonbé bondié i plèr Wi ben lé vré, dépui an lèr Tou l’bann nians la tèr mi wa Astèr toute lé klèr mi konpran poukwé fo nou krwa Dan in nafèr mé anka Si to lé tro fièr prangard tro lonèr ral ton kèr Ziska li ranpli la pèr Aprèsa pli zamé ti krwa dann in nafèr Anlèr koman pièdbwa kan so la flèr I bri domin ziska mwin twé li lé flèr Kissa lé pa, frèr kièt pa mwin lé la Po twé, po mwin, po li kissa lé la Ère rance ne pas tout croire de ce qui est dit Ils font tout pour vous tromper Le goût de l'air est âcre Société ancrée, culte sacré, ils veulent capitaliser Ère rance, renseigne-toi l'air est pollué, il faut arrêter Ère rance, renseigne-toi l'air est pollué, il faut arrêter De s’faire des accroires. ______________________________________ * Les belles paroles écrasent notre fierté Soit disant la France détient la vérité Partout sur Terre impliquée Elle ment pour amasser l’argent À présent je n’ai plus de corps pour faire le fier Ca m’apprendra à aller faire la guerre Tirer sur mon frère dans la misère Maintenant seul je brûle en enfer Ou dans un cimetière si tu préfères. Mystère, j’erre RMI, je ne suis pas voleur. Tourné vers la rivière Rieur, je prie. Mais où est l’eau de la mer? Près de mon cœur salé, scellé S’il est trop tard désolé Parfois je rêve quand je dois me lever Parce que je tire quelques taffes Certains diront que je suis fou Mais qui l’est? Le suis-je? Si je le suis vous l’êtes tous. Si vous l’êtes nous le sommes tous. ** Maintenant que je suis mort je vois clairement Tous les mentors et tous les menteurs. On dit que lorsque la pluie tombe Dieu pleure. C’est bien vrai. Depuis là-haut je vois toutes les nuances de la Terre Aujourd’hui tout est clair Je comprends pourquoi nous devons croire En quelque chose. Mais si tu es trop fier prends garde à ce que trop d’honneur Ne noircisse pas ton cœur, Et qu’ensuite plus jamais tu ne crois en une chose Haute comme un arbre Quand ses fleurs brillent jusque demain Toi, moi, lui, Fleur qui ne l’est pas. Frère ne t’inquiète pas je suis là Pour toi, pour moi, pour lui, qui est là ? L’un et l’autre, L’un est l’autre.
5.
Mouton Noir 04:42
Il faut que je t'en parle même si pour toi c'est anormal même si pour toi c'est hormonal même si tout le monde s'en criss pas mal Quand tu es le seul à le croire Le seul à le vouloir Celui qu'on met à part Ne laisse jamais les autres Rendre ça illusoire Crois en tes convictions Quitte à te faire traiter de con Crois en tes convictions Brise leurs conventions Leurs idéaux suivent des restrictions Leurs croyances sont populaires Pour eux la vie c'est parler en l'air Ils sont plus que terre-à-terre mais ils oublient la terre Ils oublient la mer En oublient même leur mère Ils me rendent amer Comme des citrons Ils n'ont pas d'opinions Comme des citrons Ils n'ont pas de convictions Je leur remets le prix Citron Remis au roi des cons Au peuple des moutons. Refrain Je crois en mes convictions quitte à me faire traiter de con Je crois en mes convictions je brise leurs conventions Je crois en mes convictions je donne mon opinion Je crois en mes convictions quitte à me faire dire non (Mi pans mon fason malgré i pran amwin pou in kouyon) (*) Na sèt i mor ek kouto Sèt i mor ek koud’bal Sèt i mor dann loto Mon lespri va lèv an fanal Na sèt i krwa mwin lé pire Sèt i di zot lé dir Gonf ton kor si ti vé Mon zafèr la natir oté Na sèt lé mor dann vyéyès Ou plito dann sazès Sèt la trouv zot princès Na in pé la pokor. Na sèt i kont sèt i rès Zot mèm la pou travay ator Na sèt i ponp amor Toul’pé d’san zot mantor Non monmon krwa pa mwin lé mor Si ti wa pi mon kor. Refrain (**) Lotan latèr ansanm i tranm Lé dé i batay in pé koman boug ek fanm. Sou la limièr nout’tout ansanm Mwin la fatigé rodé ki le syin ki le tang Je suis un mouton noir Le seul à le croire Le seul à le vouloir Celui qu'on met à part Le seul pour qui ça ne semble pas illusoire Refrain _____________________________________ * Il y a ceux qui meurent à coups de couteaux, Ceux qui meurent à coups de balles, Ceux qui meurent en auto, Mon esprit s’élèvera en fanal. Il y a ceux qui croient que je suis pire, Ceux qui disent qu’ils sont durs. Gonfle ton corps si tu veux, Moi mon truc c’est la nature. Il y a ceux qui meurent de vieillesse, Ou plutôt de sagesse. Ceux qui ont trouvé leur princesse, Et d’autres pas encore. Ceux qui comptent ceux qui restent, Ce sont eux même qui travaillent à tort, Ceux qui pompent le sang de leur mentor. Non maman, ne me crois pas mort Si tu ne vois plus mon corps. ** Le Temps et la Terre tremblent ensemble, Ils se battent un peu comme l’homme et la femme. Sous la lumière nous sommes tous ensemble, Je suis fatigué de chercher qui est le chien Et qui est le tangue.
6.
Enragée 02:47
En rage Enragée En rage Enragée En rage Enragée La jeunesse est Enragée De toutes origines, de tous pays Nous sommes toujours unis Nous luttons pour nos idées Jamais peur de militer Toujours prêt et engagé Toujours prêt à lutter Pour tous les opprimés En rage Enragée En rage Enragée En rage Enragée La jeunesse est Enragée Vous voulez lutter soyez informés La vérité n'est pas à la télé Quelqu'un vous dis quoi regarder Les journalistes veulent vendre à tous pris Ils se foutent des gens d'ici Pour eux le peuple n'est pas uni Seulement l'objet de leurs fantaisies Power corporation joue avec l'information Finance les Libéraux, mais jamais la liberté Il n'ont pas d'idéaux, ils ne veulent pas changer Se sont des enculés En rage Enragée En rage Enragée En rage Enragée La jeunesse est Enragée (*) Traka sa léta An misouk ek lékol. Na in pé po zot drwa Zot la fini rant lazol. Pi lo drwa kryié Pi lo drwa kozé. Gazé langété totosé zèspri fariné. Tous unis, Toujours prêt, Continuons à militer En rage Enragée En rage Enragée En rage Enragée La jeunesse est Enragée _____________________________________ * L’état nous bourre le crâne secrètement à l’école. Certains, pour leurs droits, sont allés en prison. Plus le droit de crier, plus le droit de parler. Gazés, frappés et tabassés nos esprits s’effritent.
7.
Ce Soir 04:42
Tous les amis, tous les dalons sont arrivés La soirée peut débuter Les amis veulent bouger, Les dalons veulent danser L'alcool coule à flots Les amis veulent chanter Les dalons veulent fêter On danse sur nos flows (*) In koukoun in dodo Sou lé filao nou fil dann lé o Kan la rivé fénwar Alon mont koté la plèn pofé in ti griyad Ta war i vo la pèn Ta war lé valab Asswar i mèt an lèr Fout laba traka Pi bézwin zot la pèr Terla zuisié pena Refrain : Ce soir on fait la fête Le jam est commencé Les amis sont présents La jeunesse est en feu On va mettre le feu Passe une petite frette Avec du rhum charrette Donne-moi une sortilège Avec une bière Dodo Au Québec comme à la Réunion Les gens dansent sur notre son (**) ¡Esta noche, vámonos! ¡Fiesta! ¿Que podriamos hacer juntos esta noche en la calle? Vamos a pernear, vamos a bailar, vamos a beber. Esta noche es de locura con mí gente Traigo conmigo el ron añejo para hacer el saboreo del café de la isla Con un cigarro en la mano, un sombrero en la cabeza, Yo parecería a un gringo para hacer la fiesta Vamos a ir a dónde el viento nos llevara, Hacemos un desastre en la calle, Hacemos un desastre en el pueblo. (***) Plèn d’Affouche, Colorado, Plèn dé Kaf, Maïdo, Nora pwin d’malizé Nora pwin d’larisé In ti guitar po zoué In sézi po alonzé Bli pal o ronm aranzé Asswar i mèt an lèr Fout laba traka Pi bézwin zot la pèr Terla zuisié pena Refrain Le concert est à peine terminé On est déjà invités Chez le gars d'à côté Pour une nouvelle soirée Rien à battre de la suite Tant qu'on boit tout de suite De toutes nos tripes Ce soir on fait la fête Si y a pas de plan de prévu On fera la fête Dans la rue (****) Alon fé pèt in gro dofé Wi dann la fré va rofé Toufason afol pa Mi koné ti koné nou dor pa Avan ki tonm la rosé Aswar i mèt an lèr Fout laba traka Pi bézwin zot la pèr Terla zuisié pena Je viens de me réveiller La tête cogne, mais le foie n'a pas abdiqué J'ai soif et je suis prêt pour une nouvelle soirée On repart sur la route pour une nouvelle histoire On va rire et on va boire Ça va continuer vous pouvez me croire Refrain _______________________________________ * Un pétard et une bière sous les filaos On monte dans les hauts quand la nuit tombe. Allons dans les plaines faire une grillade Tu verras ça vaut la peine, Tu verras c’est super. Ce soir on fait la fête Mets tes soucis de côté N’ayez plus peur des huissiers, Nous n’en croiserons pas. ** Cette nuit, allons-y! Fiesta! Que pourrions-nous faire ensemble cette nuit dans la rue? On va gigoter, on va danser, on va boire Cette nuit avec les miens est extraordinaire J’apporte avec moi le rhum vieilli pour déguster le café de l’île Avec un cigare à la main, un chapeau sur la tête, Je ressemblerais à un gringo pour faire la fête. Nous irons où le vent nous portera Nous mettons le bazar dans la rue, Nous mettons le bazar dans le village. *** Plaine d’Affouche, Colorado Plaine des Cafres ou Maïdo. Personne ne sera exclu, Tout le monde dans la joie. Une guitare pour jouer Et des tapis de paille pour s’allonger N’oublie pas le rhum arrangé. Ce soir on fait la fête Mets tes soucis de côté N’ayez plus peur des huissiers, Nous n’en croiserons pas. **** Faisons un gros feu Pour nous réchauffer dans ce froid. De toute façon ne t’inquiète pas Je sais que tu sais que nous ne dormirons pas Avant que la rosée ne tombe. Ce soir on fait la fête Mets tes soucis de côté N’ayez plus peur des huissiers, Nous n’en croiserons pas.
8.
Lehoua 08:18
On s’est trop souvent fié, De fait, préconçue était l'idée Que l'amour pour toujours n'était qu'un simple tour Qu'on associait aux troubadours Ou dans les contes à ceux de la grande cour. On s’est trop souvent fié aux idées préconçues Préjugés et jugés par l'envie et le désir D'une histoire à venir où l'on ne peut dire ‘pour le meilleur et pour le pire’ Mais s'il-te-plaît avouerais-tu Qu'à chaque fois qu'on essaie On est plus souvent déçu Mais l'idée nous aurait plu. Mais s’il-te-plaît ne sois déçu si ton idée est rompue Par la réalité toujours ardue. Qui l'aurait cru, qui l’aurait su? Mais l'idée nous aurait plus Mais lorsque la grande paix Au-dessus s'était tue, Et lorsqu'il fallait la comprendre Etais-tu très têtu? Car cela un couple peut fendre Si l'amour tu ne peux plus rendre Et que la main tu ne peux plus tendre. Si on ne peut le comprendre, Essayons au moins de l'apprendre Sans trop penser à la prendre, la tendre. Mais la guerre est arrivée, il ne fallait pas se surprendre Si on s'est laissé prendre. Il ne fallait pas prétendre car le songe est le tendre Qui vient souvent te prendre, telle la faux se fait entendre. Guerre et amour coupés par les paroles d'un enfant pleurant la guerre. On dit ‘qui sait apprendre se fait surprendre’, Mais si tu es déjà bon gendre De votre phœnix mutuel ravive souvent les cendres. Et pour son amour passionnel Dans tous les cas penses à l'étendre, ta belle Dans les bras de la tendresse éternelle. Est-ce éternel ? Dans tous les cas pense à l'étendre, ta belle Dans les draps de la tendresse éternelle. Est-ce éternel ? Des histoires effacées par la mort de son passé Des histoires oubliées d'un homme et ses pêchés Des histoires à oublier, des histoires à raconter Maison sale, mais où celle Qui nettoie mon cœur sale Plein de sel lacrymal Là je frôle l'animal. À ras le sol, viscéral, Un ras-le-bol insoutenable. Je rêve, je vole sans fanal Mais l'alcool au final… Je décolle mais cale, Elle n'est jamais folle mais râle. Appelle-moi l'insouciant flâneur, Car j'ai failli, mais failli. Si j'avais su qu'il fallait suivre le rail, Comme ceux qui font que rien ne vaille Veuillent que je m'en aille. La peur est de taille Elle me travaille. J'aurais tant voulu que vous vous en allassiez Je finirais par me lasser de vos valeurs faussées. De beautés masquées et effacées, Avec ces faux-airs de société sous serre. Mais plus belle est la fleur Lorsque seule, elle a poussé du sol, La rosée de l'air. Développe le flair. Trouve la sincère Qui au cœur s'insère. Ferais-tu mieux de taire tes ardeurs? Mais surtout ta peur. Mais sa peur au fond du cœur, tel l'art du flâneur, L’attaquait telle une flamme meurt, par la faucheuse Son âme qui meurt noyée par la peur d'une vie sans ardeur, D'une vie à contrecœur, attendant son heure. Le sablier égrainant le temps, le sabre tranchant le verre Égrainant la saison, mettant fin à ce son . La vie elle est claire, C'est en l'esprit qu'est le leurre, Mais chacun à son heure Pourra tenter de s'en défaire. Suis-je expert en la métaphore? Sans prétendre être un phare, Je proclame un effort lorsque l'on pratique un art. Je proclame un effort lorsque l'on pratique un art, Mais arrête si l'art était en toi mais n'est plus, A quoi sert de crier si le vent ne t'entend plus? Des histoires effacées par la mort de son passé Des histoires oubliées d'un homme et ses pêchés Des histoires à oublier, des histoires à raconter Lorsque les 5 sœurs muses, Plume, Trait, Masque, Oreille et Outil M'ont misent devant le fait accompli Je n'avais plus le choix. "Accepte ! Ou de l'art repentis. Toi! Tu n'en auras droit qu'à deux, selon ton Karma. Le temps n'est pas chacal, il s'installe dans chaque art. Donc surveille tes chakras car, Il semblerait qu'ils ne soient pas assez ouverts, Ou peut-être juste trop recouverts. Et si un jour arrive l'heure, peut-être même que Chacune de mes sœurs te souriront." Et de suite, Plume sourit. Mais Oreille elle, pourtant muette voulait parler, Elle me tend une lettre sur un bout de papier. De me séduire elle a tenté, Pour ainsi dire n'a pas manqué Sans mentir, sans me vanter… elle m'inspire, M'aspire telle une spirale infernale de la création. À chaque aspiration d'air La vibration du son ne sort Ni de la Terre ni de l'atmosphère, Son aura pleine d'azote. (*) Azot, di amwin kossa zot la ni la pou fé Akoz zot i vé rès drwat Kan la tèr pé tourné. Kont an bank barminé, koz toé la pou lèv Ti katsou par santèn par milié. Dans l’œil de la boite noire l’obturateur cligne au rythme du temps En suivant les rythmes du temps qui encre le moment Qui emboîte en un moment de magie placé sur l'écran La pellicule à 8mm de l'arrivée d'un son mis sur papier D'une image sur une fréquence, d'une poésie enregistrée D'un son mis sur papier, d'une image sur une fréquence D'une poésie enregistrée, d'une histoire à raconter. Alors, suite à quoi elles m'ont donné la clef Ou plutôt me l'ont greffé contre mon gré. "Les portes du monde enchanté Ne s'ouvrent pas au moment souhaité. Désolé. Alors ne force pas, tu subiras, Mais peut-être un jour pourras-tu voler ?" L'artiste, l'artiste, L'art tisse sa toile Sur l'artiste, sur la toile, l'art tisse sont art. L'or attise l'artiste en lice dans les fanges des abysses du capitalisme. Des histoires effacées par la mort de son passé Des histoires oubliées d'un homme et ses pêchés Des histoires à oublier, des histoires à raconter. (**) Dann tan mwin la dékoné Zordi mi pèy lo pri. Ziska oussa zot lé paré alé pou rod in ki. Lo tan la miz si mwin, Kan na pi manzé pou le kèr Li rouv pi pou klèr somin. In tan tou sèl, In tan si la grèl, In tan san intèl ni intèl. Tèl kèl ki koman don ?! Ziska frèl mi lé, Mi vé dékokiyé po évolié Mi sa volé. Malgré na pwin la zèl. Pi bézwin dantèl La pli si la tol va bèrs ton kèr domyèl. Kaz moulalé fanm mwin na pwin. Mi yèm gard lo zié mwin lé fay pou fé le trin. Vomié kas in kui, plito ké kas kolé. Vomié si béki, plito ké ras korsé. (Pran gard ta koulé. Pran gard ta koulé.) _______________________________ * Vous, dîtes-moi ce que vous êtes venus faire ici. Pourquoi restez-vous si droits alors que la Terre tourne? Comptes en banque dorés parce que vous volez quelques sous par centaines, par milliers. ** A l’époque j’ai déconné, aujourd’hui j’en paie le prix. Jusqu’où êtes-vous prêts à aller pour draguer une femme? Le temps a misé sur moi. Quand il n’y a plus de quoi nourrir le cœur, Il ne s’ouvre plus pour éclairer le chemin. Un temps seul, un temps sous la grêle. Un temps sans untel ni unetelle. Donnez-moi une femme telle qu’elle. Telle qu’elle qui? Même frêle je suis, Je veux sortir de ma coquille pour évoluer. Je vais voler, malgré le fait qu’il me manque les ailes. Plus besoin de dentelles, La pluie sur la tôle bercera ton cœur au miel. Maison sale, je n’ai pas de femme, J’aime regarder les yeux, mais suis gêné de séduire. Mieux vaut rire un coup plutôt que de reluquer, Mieux vaut dormir seul que d’arracher un corset. Prends garde ou tu couleras.

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Premier album du groupe!

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released January 25, 2014

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Francbâtards Montreal, Québec

Francbâtards rassemble des francophones d'à travers le monde: Québec, France, Île Maurice et l'Île de la Réunion. Il s'inspire aussi du concept de batarsité de Danyel Waro. Les différents horizons musicaux des membres qui forment le groupe amènent un mélange de genre allant du Ska/Reggae au Rap/World, touchant aussi au Funk et au Punk. Autant de styles revendicateurs et qui invitent à danser! ... more

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